Temps de lecture : 2 minutes

Tout au long de cette pandémie, les employeurs et les employés ont été confrontés à des défis pour s’adapter et trouver des moyens créatifs de répondre aux exigences du lieu de travail.

Pour certaines personnes, ce changement peut avoir exacerbé des problèmes déjà présents au travail. Les employeurs et les employés doivent être capables de déterminer quand l’anxiété, la frustration et les défis accrus au sein d’une équipe se traduisent par un environnement de travail toxique, et comment répondre à ce type de situation.

Reconnaître un environnement de travail toxique

Reconnaître un environnement de travail toxique et prendre des mesures pour y remédier peut être de plus en plus difficile dans le climat actuel. Des exemples de situations donnant lieu à un environnement de travail toxique comprennent des employeurs qui :

  • Ignorent les plaintes;
  • N’interviennent pas pour corriger le comportement inapproprié d’un employé;
  • Omettent d’enquêter sur les plaintes des employés déposées en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario;
  • Manifestent une insensibilité flagrante dans leurs relations avec les employés;
  • Soumettent un employé à une pression indue;
  • Humilient un employé.

Tous ces indicateurs suggèrent que l’environnement de travail peut être toxique, ce qui pourrait donner lieu à de nombreuses options légales, y compris celles explorées ci-dessous.

Considérations légales d’un environnement de travail toxique

Selon les circonstances, un environnement de travail toxique peut donner lieu à une réclamation pour congédiement déguisé. Généralement, les employés ont le devoir de réduire leurs dommages, ce qui signifie qu’ils ont le devoir de trouver un travail comparable après un congédiement. Cependant, si un environnement de travail toxique existe, il peut ne pas être raisonnable de s’attendre à ce que l’employé continue à travailler pour l’employeur pendant la période de préavis. Vous devriez toujours consulter un avocat avant de revendiquer un congédiement déguisé basé sur un environnement de travail toxique.

La détermination qu’un environnement de travail est toxique peut également donner droit à des dommages-intérêts pour mauvaise foi. Dans l’affaire Bassanese c. German Canadian News Company Limited et al., le tribunal a accordé 50 000 $ de dommages-intérêts pour mauvaise foi. Dans ce cas, l’employeur a ignoré la plainte du demandeur, et a négligé d’enquêter sur la plainte ou de prendre des mesures pour remédier au comportement inapproprié d’un collègue envers le demandeur. Cela a entraîné une frustration et une anxiété accrues pour l’employé en question, et finalement la constatation d’un environnement de travail toxique.

Conclusion

Les circonstances actuelles ont contraint les lieux de travail à trouver des moyens innovants pour s’adapter, tels que le travail à distance ou le travail sur le lieu de travail tout en mettant en place des mesures de distanciation sociale. Cela n’élimine pas la possibilité qu’un environnement de travail toxique puisse exister ou être perpétué. Si vous avez des questions relatives aux environnements de travail toxiques, n’hésitez pas à contacter l’un de nos avocats en droit du travail expérimentés pour élaborer un plan pour l’avenir.

Auteur(s)

Ce contenu n’est pas destiné à fournir des conseils ou des avis juridiques, car aucun ne peut être donné sans référence à des événements et des situations spécifiques. 2024 Nelligan O’Brien Payne LLP.

Droit du travail pour les employés

Vous avez apprécié cet article ?
N'oubliez pas de partager.

Articles connexes

Droit du travail pour les employés
Blogue
Temps de lecture: 2 mins
L’une des questions les plus fréquemment posées à notre groupe en droit du travail est la suivante : Est-ce que ce[...]
Droit du travail pour les employés
Blogue
Temps de lecture: 3 mins
Les employeurs et les entreprises canadiens qui ne peuvent pas trouver des travailleurs avec les compétences, la formation et l’expérience[...]
Droit du travail pour les employés
Blogue
Temps de lecture: < 1 mins
L’une des premières choses que me disent les nouveaux clients lors d’une consultation initiale est souvent : « On vient de me[...]